Arie antiche

Par Muzibook Publishing.

Souvent considérés comme incontournables par de nombreux professeurs de chant, les Arie antiche constituent un excellent répertoire d'étude accompagnant les premières années d’apprentissage des jeunes chanteurs et chanteuses. C'est au compositeur et pédagogue émérite Alessandro Parisotti que l'on doit la redécouverte et la publication de ces sublimes mélodies anciennes des XVIIème et XVIIIème siècles. Chaque pièce a été soigneusement choisie et arrangée pour voix avec accompagnement de piano par l'auteur lui-même. Certaines d'entre elles sont des airs extraits d'opéras, cantates ou oeuvres sacrées. Parmi les pièces les plus connues et appréciées, on peut citer les deux ariettes Caro mio ben de Giordani et Se tu m'ami, attribuée à Pergolèse mais probablement composée par Parisotti. Les présentes publications sous forme d'éditions séparées ont été réalisées à partir des sources originales et premières éditions parues chez l'éditeur Ricordi entre 1885 et 1890. Elles constituent la première édition moderne de référence des Arie antiche disponible en téléchargement et destinée aux nouveaux usages et supports de lecture.


Caccini, Giulio (1551-1618)

Caldara, Antonio (1670-1736)

Antonio Caldara fut le maître de composition de Charles VI, à la cour duquel, à Vienne, il eut le titre de maître de chapelle. Il avait déjà occupé la même place à la cour ducale de Mantoue. Compositeur très prolifique, il laissa de nombreuses oeuvres profanes et sacrées. Dans toute son œuvre il révéla doctrine et facilité d'invention. La mélodie Come raggio di sol, si simple et affectueuse, si parfaite dans chaque partie, si inventive, si douce dans sa forme, si correcte et élégante dans l'harmonisation, encore aujourd'hui, après deux siècles passés, reste délicieuse et fraîche. Parmi les nombreuses cantates et sérénades qu'il écrivit, j'ai trouvé intéressant de retenir le drame pastoral intitulé La constanza in amor vince l'inganno. L'action y est très simple et parfaitement idyllique, mais la grâce du chant y est abondante. Il ne mentionne que rarement les instruments d'accompagnement, excepté lors des passages obligés pour téorbe, cor de chasse, viole, etc. La plupart des sections disposent d'une basse continue écrite sous la mélodie sans un soupçon d'harmonisation. Du drame dont je parle, j'ai glané les deux ariettes Sebben crudele et Selve amiche, et j'en aurais pris davantage si l'économie de ce volume me l'avait permis. Caldara fut un élève de Legrenzi et bénéficia de la grande renommée du maître. Il mit en musique les drames de Apostolo Zeno et Pierre Métastase, y compris Temistocle. Né à Venise en 1671 ou selon d'autres, en 1678, il mourut dans la même ville en 1763. (Arie antiche Volume 1, Ricordi 1885) © Trad. Muzibook Publishing.

Carissimi, Giacomo (1604-1674)

Cesti, Antonio (1623-1669)

Durante, Francesco (1684-1755)

Giordani, Guiseppe (1751-1798)

Gluck, Christoph Willibald (1714-1787)

Haendel, Georg Friedrich (1685-1759)

Monteverdi, Claudio (1567-1643)

Paisiello, Giovanni (1740-1816)

Giovanni Paisiello fut l'une des étoiles brillantes du XVIIIème siècle. Célébre à la cour de Vienne, Londres, Saint-Pétersbourg, Paris, Madrid, ami du grand Bonaparte qui l'avait orné de l'Ordre de la Légion d'honneur, directeur du Conservatoire de Naples où il avait d'abord reçu des leçons de Durante, esprit fort et fertile de Tarente, où il est né le 9 mai 1741. Il s'essaya à toutes sortes de musique et toutes furent réussies, élégantes et originales, simples et puissantes. Il écrivit plus de deux cents oeuvres théâtrales, et parmi les plus connues La bella MolinaraGli Zingari in fieraNina pazza per amore. De la première, j'ai pris l'ariette Nel cor più non mi sento, qui est marquée d'une simplicité presque espiègle. De la seconde j'ai retenu la chanson Chi vuol la zingarella, pleine de fraîcheur et de légèreté. De la troisième enfin, l'air Il mio ben qui est un vrai poème d'amour, une frénésie d'amour fou, une composition courtoise et proportionnée dans sa forme, grande et touchante dans l'affection. Paisiello mourut directeur du Conservatoire de Naples le 15 Juin 1816. Zingarelli, Tritto, Palma et Fenaroli lui firent les derniers honneurs lors de la procession solennelle qui l'accompagna à sa dernière demeure. (Arie antiche Volume 1, Ricordi 1885) © Trad. Muzibook Publishing.

Pergolesi, Giovanni Battista (1710-1736)

Scarlatti, Alessandro (1660-1725)

Fort dans sa conception de l'art, esprit fertile et polyvalent, grand compositeur, Alessandro Scarlatti était également un grand chanteur et un remarquable joueur de harpe et de clavecin. Un nombre infini de cantates, madrigaux, oratorios, motets, toccatas, sérénades, etc., furent laissés à ses disciples, parmi lesquels comptaient Leo, Pergolèse, Durante. Il écrivit plusieurs oeuvres théâtrales et plus de deux cents oeuvres sacrées et occupa le poste de maître de la chapelle à la basilique de Santa Maria Maggiore à Rome. Son style est toujours fluide, élégant et simple dans les formes. O cessate di piagarmi et Se tu della mia morte disent de quelle façon il sut toucher avec affection, tandis que l'ariette Spesso vibra per suo gioco montre avec quelle élégance raffinée il sut écrire avec légèreté. La plupart de ses compositions sont écrites sur une ligne de basse continue avec ou sans chiffrage, toujours propre, expressive et facile. Les modulations sont quelque peu osées, mais pas de sorte à ce que la clarté soit discipée. Il fut l'un des élèves de Giacomo Carissimi, naquit en Sicile à Trapani en 1659 et mourut à Naples le 24 octobre 1725. (Arie antiche Volume 1, Ricordi 1885) © Trad. Muzibook Publishing.

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